Blason St-ClaudeLa commune de Saint-Claude est la seule de Guadeloupe qui ne possède aucune façade maritime. C’est même la plus élevée des Petites Antilles avec 550 m d’altitude. Elle est depuis le début du 20ème siècle le quartier résidentiel de Basse-Terre.

Saint-Claude fut habitée au tout début de la colonisation. C’était alors un quartier agricole, où l’on cultivait le café et la canne à sucre. Venus d’Alsace et de Lorraine en 1776, des cultivateurs s’installèrent dans les hauteurs et fondèrent la paroisse de Saint-Pierre du Matouba.

Saint-Claude est un symbole historique car, sur ses terres s’est écrit une page importante de l’historie de la Guadeloupe. Le 26 Mai 1802, Louis Delgrès et 300 de ses hommes, poursuivis par les troupes du Général Richepance – envoyé par Napoléon pour rétablir l’esclavage aux Antilles. – retranchés sur l’Habitation d’Anglemont, se suicidèrent au cri de « Vivre libre ou mourir ! » . Sacrifice ultime face à l’ignominie.

En 1810, un centre militaire baptisé Camp Jacob y fut installé par le Capitaine Ernouf.

En 1858, la commune prend le nom de Saint-Claude, en l’honneur du Révérend Père Joseph de Saint-Claude, premier supérieur des Carmes de la Guadeloupe.

L’économie de Saint-Claude s’oriente aujourd’hui vers un écotourisme de montagne.

Selon l’INSEE, la population de Saint-Claude, en 2016, était de 10 289 habitants.

Code Postal : 97120

A voir, A faire :

la Maison du Volcan
Présente de nombreuses photos, prises par temps clair à différentes époques, des schémas et des documents montrant les phénomènes volcaniques dans leur ensemble, ainsi que l’historique de la soufrière, et le reportage traitant de son éruption en 1976.

Tel. : 05.90.80.33.43

la Chute du Galion
La Chute du Galion donne l’occasion aux amateurs de sensations fortes de profiter des toboggans naturels. La balade se fait au cœur du parc national, il va sans dire que vous serez escorté par les fougères arborescentes qui viendront vous lécher les pieds et par de magnifiques bambous dont le tintement sonore enveloppera vos oreilles d’une délicate mélodie.

l’Habitation Joséphine
Elle appartenait à la famille Le Dentu dont un de ses descendants n’est autre que Saint-John Perse, de son vrai nom Alexis Léger. Lui-même y a séjourné plusieurs fois.
Il existe en ces lieux, plusieurs curiosités botaniques tels que le Couroupita ou Boulet de canon et le Chêne. Ainsi qu’une ancienne allée de palmiers d’Amérique.
Les impatiences poussent comme de la mauvaise herbe au pied des bananiers.
Au bout du jardin de l’Habitation, le petit cimetière où est enterrée la sœur de Saint-John Perse, est classé aux Monuments Historiques, depuis 1993.

la Bonifierie
Découvrez la tradition du café à travers toutes ses étapes, de la cueillette à la torréfaction. Dans le musée, vous découvrirez une collection de moulins à café, cafetières et objets inédits. Dégustez les meilleurs chocolats du monde.

le Saut d’eau de Matouba
Le sentier est bordé de sandragons et coupe net une plantation de bananes.
A ce niveau, une petite allée étroite mène à un magnifique point de vue sur la Soufrière et le plateau de Papaye, puis à la rivière Saint-Louis.
Le grondement sourd de la cascade est perceptible plusieurs dizaines de mètres avant d’arriver à sa hauteur.
Il suffit alors de remonter le lit de la rivière pour arriver au pied de la chute.
Mais attention, le terrain bouge fréquemment après un mauvais temps.
La chute est petite mais belle, puissante, caverneuse et mystérieuse.
Ce site est très romanesque, toutefois, il est préférable de ne pas s’y baigner.

le Parc National
Classé Réserve de la Biosphère Mondiale par l’UNESCO, le parc national qui le compose est l’un des 7 parcs classés en France.
La variété d’arbres et d’arbustes est impressionnante. On y trouve plus de 270 espèces de fougères. La mascotte du parc est le racoon, une sorte de petit raton laveur. Parmi les insectes, vous pourrez voir le Scieur de Long, le plus grand insecte du monde. Moqueur corossol, grive pieds jaunes, Pic de Guadeloupe… .
Environ 38 espèces d’oiseaux sont dénombrées dans le parc.

l’Habitation Mont-Carmel
Cette habitation date des débuts de la colonisation. Elle est la plus ancienne de Guadeloupe. C’est peu après 1651, date d’installation des Carmes en Guadeloupe, qu’ils construisent une manufacture à sucre sur ce site. La maison de maître, bâtie en moellons et pierre de taille pour les encadrements, porte la date 1726. Les bâtiments de la sucrerie sont en ruines, mais l’aqueduc portant la date 1765 est en bon état. En 1920, la famille Dain transforme l’habitation en caféière et fait construire une bonifierie qui sera détruite par le cyclone de 1964.
La maison de maître, l’allée plantée et les restes de l’aqueduc sont classés aux Monuments Historiques, depuis 1987.

la Résidence Préfectorale
la Résidence est classée aux Monuments Historiques, depuis 1979.

Morne Houel