Blason Pointe-NoireLes Ponti-néris doivent le nom de leur commune à la couleur des roches volcaniques qui bordent la mer au nord du bourg.

Longtemps isolée par l’absence de route, Pointe-Noire est une commune tranquille entre la mer et la montagne. Ses habitants farouchement attachés à leur terre, ont appris à se débrouiller avec la nature, vivant de chasse et de pêche.

En 1715, des planteurs de la région, ainsi que leurs voisins de Bouillante, Baillif et Vieux-Habitants prennent les armes et se dirigent vers Basse-Terre pour réclamer au Gouverneur d’alors, la levée d’un impôt qu’ils contestent : « l’Octroy par tête de noir » décidé par le roi de France. Ils obtiennent gain de cause et gagnent du même coup une réputation d’hommes courageux. Les Anglais auront eux aussi à le vérifier : les gens de la côte sous le vent sont des travailleurs, tranquilles et obstinés.

Pendant la Révolution, nombre d’entre-eux restent fidèles à la monarchie. Certains refusant l’abolition de l’esclavage, fuiront vers les îles voisines. D’autres seront pendus sur leurs terres.

Pointe-Noire se distingue par ses choix économiques. Ici, on cultive la vanille et le café, l’un des meilleurs du monde. Supérieur à celui de Colombie et du Brésil, égal au Moka du Mexique, moins connu simplement parce que produit dans de petites exploitations familiales pour la consommation locale.

C’est par ailleurs la seule commune de Guadeloupe à exploiter la forêt. Parfois de façon anarchique, mais avec cependant le souci de la valeur ajoutée, puisque ce sont les ébénistes du quartier des Plaines qui le travaillent après séchage.

Jusqu’au début des années 60, on y fabriquait aussi du charbon, selon un procédé rustique mais le confort du gaz a eu raison de cette activité.

Selon l’INSEE, la population de Pointe-Noire, en 2016, était de 6 159 habitants (Pointe-Noirien ou Ponti-Néris).

Code Postal : 97116

A voir, A faire :

la Maison du Bois
A l’entrée des arbres marqués présentent les nombreuses espèces tropicales : palmier royal, mahoganys, acajou blanc, entre autres. Les différents usages du bois anciens et modernes y sont expliqués. Du crabier à la machine à déceriser le café, la maison du bois offre un éventail complet du savoir-faire traditionnel des charpentiers antillais.
Exposition permanente sur la filière bois en Guadeloupe.
Meubles traditionnels en essences locales.

Route des plaines

le Parc des Orchidées
Propriété de monsieur Jean-Claude Rancé, le parc des orchidées s’étend sur 4 000 m2 où 2 000 variétés d’orchidées du monde entier poussent à l’air libre. Des visites y sont organisées.

Trou caverne-Gommier (4 km au Nord de Pointe-Noire)

la Maison du Cacao
A la place d’une ancienne plantation et propriété de la famille Pagésy, la maison du Cacao a ouvert ses portes en février 1994. Culture et récolte du cacao et du café, fermentation, séchage : toutes les étapes de fabrication sont explicitées.
A la fin de la visite, une hôtesse vous fait déguster différents chocolats et un vrai chocolat chaud préparé comme autrefois.

Grande Plaine
Tel. : 05.90.98.25.23
Fax. : 05.90.98.27.73

le Saut d’Acomat
Bassin profond aux eaux gris bleuté teintées de reflets verts, le saut d’Acomat est incontestablement la plus jolie piscine de la Guadeloupe.
Sur les hauteurs d’Acomat, il est possible de visiter la casa Vanille, une plantation d’un hectare consacrée à la culture de la vanille.

N2, puis D16 vers Acomat

la Fabrique Lesueur
Guy Lesueur s’est lancée depuis 1969 dans la confection de confitures.
Il en produit 300 tonnes par an essentiellement destinées au marché intérieur.

le Royaume des Coquillages
L’anse caraïbe est une petite plage de sable noir pleine de charme qui aurait abrité un site précolombien.
Un petit musée du Coquillage y est installé depuis 1995.
Il contient une collection de 1 400 espèces. Une visite guidée de 40 min permet de découvrir les coquillages existant.

Anse caraïbe
Tel. : 05.90.98.24.37

la Caféière Beauséjour
Située au sommet d’un morne, cette plantation de café existait depuis la fin du XIIe siècle.
Les visites commentées sont organisées, avec dégustation de café.
Un écomusée rassemble une belle collection de moulins à café d’époque.
Acomat

Tel. : 05.90.98.10.09

l’Anse Guyonneau
A l’entrée du bourg se trouve l’anse Guyonneau, où l’on peut assister au halage d’une senne si on a la chance d’arriver au moment où les pêcheurs rentrent au port.

l’Ecloserie de ouassous
L’originalité de cette écloserie, la plus importante de la zone caraïbe, tient dans la production de post-larves qui deviennent plus tard de vrais ouassous.
Ces grosses crevettes d’eau douce de Guadeloupe.
L’élevage a tendance à remplacer les ouassous d’eau des rivières.
Il convient aussi de signaler l’existence d’une journée toute consacrée aux ouassous.

D17, Petite Plaine
Tel. : 05.90.98.11.83

l’Art des îles
Dans une belle case en bois, un atelier de tableaux de scènes antillaises aux couleurs naturelles.
Ils sont réalisés avec plus de 100 variétés de sables et 100 tons de terre de Guadeloupe.

Entrée plage caraïbe
Tel. : 05.90.98.07.45
Fax. : 05.90.98.07.45

la Trace des Contrebandiers
Elle s’étire du lieu-dit « espérance » à la route forestière de Duportail ( Sainte-Rose).
C’est un parcours de 3h30.
Cette trace servait jadis de passage aux clandestins qui transportaient le rhum des distilleries de Sainte-Rose vers la côte sous le vent.

Lieu-dit « espérance »

la Trace Belle-Hôtesse
Elle s’allonge du lieu-dit « Gommier » au sommet du morne Belle-Hôtesse.
Le parcours dure environ 2h00. C’est un trajet ombragé et très agréable.
Au bout, les plus méritants auront le plaisir de découvrir une vue imprenable de Pointe-à-Pitre.

Lieu-dit « Gommier »

la Trace de Sofaï-Baille-Argent
Trace très dure physiquement allant du bout de la route menant aux sources sulfureuses de Sofaï au quartier Beausoleil (Pointe-Noire).
Il faut pas moins de 6h pour boucler le parcours.
Cette trace est souvent assimilée à un petit coin d’Afrique, elle est jalonnée de chutes d’eau, de bassins, d’anthuriums géants et de nids de perdrix.

la Mairie
Mairie construite par Ali-Georges Tur, architecte du ministère des Colonies, chargé de la reconstruction de nombreux édifices guadeloupéens après le cyclone du 12 septembre 1928.