Après avoir ravi les clients de la Créole , le chef Tom La Viny et sa femme Marina, font revivre la cuisine du mythique restaurant-cabaret la Canne à Sucre, avec l’aide expérimentée d’Eddy.
Ouvert en 1947, la Canne à Sucre est très vite devenue l’un des restaurants-cabarets, ambassadeur de la gastronomie Créole, le plus célèbre de la Capitale. Tous les grands noms de la musique Antillaise s’y sont succédés. Gérard LA VINY, le grand-père de Tom, en fut le chef d’Orchestre, animant des nuits d’anthologies, pendant plus de vingt ans.
La Canne à Sucre est située au 6 rue Etex dans le 18ème arrondissement de Paris, au coeur du quartier calme de l’Hopital Bretonneau.
Rhums et décoration tropicale pour un restaurant propice au rendez-vous entre amis.
Habitués de la Créole, nous avons décidé de suivre Tom, par amour de sa cuisine et pour ses rhums et punchs d’exceptions.
L’accueil d’un restaurant est toujours un gage de convivialité; un restaurant plein, un gage de qualité.
A notre arrivée, la salle principale était pleine, mais Marina, nous a proposée une table dans la cave à musique. Une excellente proposition, car la salle est plus intimiste.
Ambiance lounge, lumière tamisée et bonne musique antillaise.
Nous avons débuté notre repas par un apéritif purement antillais, un punch coco maison, onctueux, aux doux arômes de vanille et cannelle.
Une cuisine savoureuse et poétique, une ode à la gastronomie Antillaise.
Pour notre entrée, nous avons opté pour une croisière exotique, un assortiments d’entrées, accras, féroce d’avocats, chiktay de morue, crabe farci, samoussas et boudin antillais. Que dire sinon, qu’une croisière gastronomique de cette qualité, se savoure jusqu’à la dernière minute….miette. Un pur moment savoureux.
Nous avons poursuivit notre repas, par une fricassée de chatrou accompagnée d’igname. Hé oui, on peut manger autre chose que du riz-haricots rouge dans un restaurant antillais.Le chatrou était délicieusement tendre et justement relevé. Un poème gastronomique, que nous avons apprécié et dégusté, retournant à notre serveuse une assiette nette prête à être rangée.
Pour finir notre repas, nous avons commandé un sorbet maison à la mangue et une part de Mont-Blanc. Le sorbet à la mangue est une pure merveille. Sanglée dans une sorbetière traditionnelle des Antilles, la mangue est délicatement relevée par des zestes de citron vert. Une légère symphonie. Le Mont-Blanc est simple et agréable, mais j’aurais aimé que Tom le revisite ou lui donne une prestance majestueuse.
Un grand chef aux commandes, un fin connaisseur de rhums
Si vous désirez déguster d’excellents rhums, l’adresse est au 6 rue Etex. Tom confirme la Canne à Sucre comme l’un des temples parisien dédié aux plus grands rhums. Le maître des lieux est un fin connaisseur, vu la collection qu’il affiche et son entrain à parler des différentes saveurs et notes de ses rhums. Il saura vous faire déguster et apprécier, le rhum qui vous fera voyager au pays de la canne à sucre.
Le punch de l’amitié, mais un article en toute objectivité
L’Or des Îles a réalisé de nombreux tests annoncés et anonymes et cela toujours en parfaite objectivité, en payant nos additions. Notre objectif, toujours vous satisfaire sans vous raconter de belles histoires, qui donnerait bonne figure aux restaurateurs, mais n’aurait aucuns attraits gastronomiques.
L’Or des Îles labellise La Canne à Sucre, Restaurant ambassadeur des saveurs et relais culturel gastronomique.