Mickael MARAGNES de son vrai nom est né le 23 Décembre 1983 aux Abymes en Guadeloupe . La musique le passionne dès son plus jeune âge. Son enfance est bercée par les notes de batterie de son père et du ka qu’il pratique pendant quelques temps avec Kimbol à l’atelier Georges Troupé ( école qui a vu naître de nombreux instrumentistes aujourd’hui connus à l’international comme Sonny Troupé ou Arnaud Dolmen). Il fait ses premiers pas dans l’écriture au lycée, sous l’influence des rimes et des textes recherchés des rappeurs français. L’époque où les jeunes de Guadeloupe voulaient s’habiller et chanter comme les membres du Secteur A.

2005 l’année des premiers enregistrements . Sadik se fait très vite un nom dans l’underground. Educateur spécialisé de métier , il s’affirme davantage comme un modèle auprès des jeunes de son quartier. Au sein du Kollectif Westside, il organise des sound systems et accompagne les projets de musiciens avec le Studio Cask D’or.

2009 : l’année de la consécration. Personne ne s’y attend, Sadik fait sensation avec un titre acoustique en guitare-voix , On sèl kou, un texte engagé décrivant la dureté de la vie pour une jeunesse guadeloupéenne en manque de repères et repris à tue tête par toutes les générations et qui reste encore aujourd’hui un grand classique de la musique antillaise . C’est aussi l’année du premier album solo , Pli lwen ki zyé que Sadik décide d’auto-produire car il veut connaître tous les rudiments de la réalisation d’un album.

2010 : Sadik poursuit sur sa lancée, il se produit à guichet fermé à la Scène Bastille à Paris . Il assure la première partie de la rappeuse Diam’s devant 6000 personnes au Stade de Baie Mahault en Guadeloupe. Il reçoit un Prix Sacem le même soir . C’est à cette période que les concerts live vont se succéder et que les plus grands musiciens du milieu souhaite l’accompagner.

2011 : Sadik a compris qu’il était difficile de produire un album et accepte enfin la proposition de Krys qui l’accueille les bras ouverts au sein du label Step Out Production.

2013 : l’album A Kè Ouvè sort . On parle de la confirmation d’un artiste de talent. Avec un titre qui se démarque parmi d’autres , Pa Lagé , une complainte pour dire aux gens de ne pas baisser les bras face aux difficultés de la vie . Mais aussi Alzheimer : Sadik parle simplement d’une maladie qui a emporté sa grand mère et se retrouve porte parole d’une cause . Rôle qu’il accepte de remplir avec sérieux.

2018 : Sadik ne veut rien laisser au hasard pour son futur album qu’il prend le temps de réaliser. De plus en plus demandé sur scène, il partage son quotidien entre la Guadeloupe et Paris où il vient plus régulièrement travailler. C’est un Misié Sadik différent que l’on retrouve 9 ans après ses débuts mais toujours très authentique et attaché à ses racines. L’album An Silans est sorti le 20 avril 2018 et s’est
immédiatement classé dans les premières places des charts , en musiques du monde mais aussi en général sur les plate- formes de téléchargement légal.