imageInterview de Pascal Kondo , membre de l’association l’Or des Iles, sur la place des musiques des Outre-mer et régionales dans la diffusion musicale nationale française.

Force est de constater que depuis une quinzaine d’année le formatage des médias audiovisuels est allé grandissant, avec pour conséquence, une place de plus en plus petite faite à la diversité des expressions.

Les festivals et les radios et télévisions des chaînes hexagonales ont completements exclus et fait disparaitre les artistes et les musiques des Outre-mer [et régionales] de leur programmation.

L’Or des Iles et Le Cran oeuvrent conjointement à faire que les musiques des Outre-mer et régionales soient plus visibles, en  les intégrant dans un quota de 10%, dans le quota des 40% de musiques francophones.

Introduire un quota pour les musiques régionales et d’Outre-mer, c’est renforcer la filière de la musique française et des artistes français.

D’après un sondage IFOP, 65 % des personnes âgées de vingt-cinq à trente-quatre ans se plaignent d’entendre toujours les mêmes titres à la radio. Ce sondage reflète bien une insatisfaction quant au manque de diversité musicale en France.

Il faut défendre la diversité culturelle, car la culture dans l’uniformité, ce n’est plus la culture.

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