Blason_Basse-Terre-97105Le nom de Basse-Terre vient du vocabulaire de la Marine et désigne une terre abritée des vents.

Sa situation géographique très appréciée des Amérindiens, invita naturellement les Dominicains au 17ème siècle a y fonder la première paroisse de la Guadeloupe.

Le gouverneur Charles Houël en fit en 1643, la première ville des Antilles françaises. En 1650, il y fit construire le Fort (actuel Fort Delgrès). La population migra de la rive gauche à la rive droite de la rivière Galion et le quartier du Carmel se développa. Le quartier Saint-François, actuel centre commercial de la ville, ne fut créé qu’à la fin du 17ème siècle.

En 1702, les Anglais incendièrent la ville et s’en rendirent maîtres durant la guerre de 7 ans. C’est alors, que Pointe à Pitre connut son développement aux dépens de Basse-Terre.

De grands travaux furent entrepris à la fin du 18ème siècle par les Gouverneurs Nolivos et d’Arbaud. Le bourg retrouva alors une nouvelle vigueur.

Sous la révolution, les républicains chassèrent le baron de Cluny qui se réfugia à Pointe à Pitre. Les Anglais occupèrent la ville en 1794.

En 1802, le Général Richepance envoyé par Bonaparte pour rétablir l’esclavage aux Antilles, se heurta à Basse-Terre au Colonel Louis Delgrès et au commandant Ignace. Mais les forces inégales, conduisirent après de violents combats, au suicide de Delgrès et de ses 300 hommes, sur l’Habitation d’Anglemont au Matouba, le 28 Mai 1802.

En 1913, Basse-Terre fut la première ville de Guadeloupe a être électrifiée.

En 928, après le cyclone, l’architecte parisien Ali Tur fut mandaté pour reconstruire les édifices publics de Guadeloupe. Il fut l’architecte du palais de justice et du conseil général, de Hôtel de préfecture de la Guadeloupe, du marché et de l’hôpital de Basse-Terre. Ces édifices remarquables de style Art déco sont les pièces maîtresses du patrimoine architectural de la ville.

Après la seconde guerre mondiale, Basse-Terre reprit un peu de souffle et amorça une nouvelle reprise économique notamment grâce à la culture de la banane.

En 1976, la ville est évacuée ainsi que toute la région à cause d’une menace d’éruption de la Soufrière. Une partie de la population revint pas.

Selon l’INSEE, la population de Basse-Terre en 2015, était de 10 226 habitants (Basse-Terrien(ne)s).

Code Postal : 97100

A voir, A faire :

le Fort Louis-Delgrès
Construit vers 1650 et considérablement agrandi aux XVIIè et XVIIIè siècles, le fort était à l’origine la maison particulière de Charles Houël.

Tel. : 05.90.81.37.48

le Village Caraïbes
Des Amérindiens sont mis en scène dans leurs activités quotidiennes, avant l’arrivée des premiers colons européens.

le Musée de l’Histoire de la Guadeloupe
Situé au Fort Delgrès, dans l’ancien bâtiment qui abritait jusqu’en 1950, les logements destinés aux sous-officiers.
Des expositions y sont régulièrement organisées.

Tel. : 05.90.81.37.48

la Distillerie Bologne
La distillerie est l’une des plus importantes de la Guadeloupe; elle produit l’un des rhums, les plus réputés de la Guadeloupe. Sucrerie créée en 1665, elle ne se tourna vers le rhum qu’à la fin du XIXème siècle. Depuis 1930, La distillerie appartient à la famille Sargenton-Callard. Représenté de nos jours par, Suzanne Sargenton-Callard, responsable de la distillerie.

Tel. : 05.90.81.12.07

l’Aqueduc et réservoir de Petite Guinée
L’aqueduc et le réservoir, sis près du chemin de Petite Guinée, en franchissement de la ravine du Lion, sont des vestiges d’un réseau d’adduction d’ eau construit en 1725 pour l’alimentation du quartier Saint-François. Les ouvrages sont en pierres de taille de facture soignée ; le réservoir voûté en couvert d’ une toiture à deux pans. L’ensemble formé par l’aqueduc et le réservoir, y compris le bassin circulaire à la jonction avec le canal couvert et le cartouche gravé, dans l’axe de l’arche sont classés aux Monuments Historiques, depuis 2003.

la Cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe, ancienne église Saint-François
Le clocher de la cathédrale en totalité, y compris le beffroi et les cloche sont classés aux Monuments Historiques, depuis 2004.

le Palais du Conseil Général
Ce monument fait partie d’un projet urbain comprenant le palais de justice, le conseil général et le champ d’Arbaud. Exemple remarquable de l’ architecture officielle des années 1930. Il a été construit à partir de 1932 par Ali-Georges Tur, architecte du ministère des Colonies, chargé de la reconstruction de nombreux édifices guadeloupéens après le cyclone de septembre 1928. Il est inauguré en 1935 pour la commémoration du tricentenaire du rattachement de la Guadeloupe à la France. Tur conçoit également le mobilier du palais, encore en place. L’édifice est construit en béton armé, tourné vers la mer, et bénéficie d’ une implantation en surplomb identique à celle du palais de justice.
L’ensemble des bâtiments du palais construit par Ali Tur, à savoir : salle des délibérations et les trois corps de bâtiments l’entourant, conciergerie et emmarchements entre la façade principale et la rue de la République, entrée principale avec son portail sont classés aux Monuments Historiques, depuis 1997.

l’ancienne Glacière
L’ancienne glacière, bâtiment octogonal couvert d’ une coupole, y compris ses glacis adjacents sont classés aux Monuments Historiques, depuis 2002.

le Palais d’Orléans, ou Palais du Gouverneur
Résidence du gouverneur Tellier construite en béton armé de 1932 à 1935 par Ali-Georges Tur, architecte du ministère des Colonies chargé de la reconstruction de nombreux édifices guadeloupéens après le cyclone de septembre 1928. Le palais du gouverneur, dont l’ouverture coïncide avec la commémoration du tricentenaire du rattachement de la Guadeloupe à la France, est aujourd’hui le siège de la préfecture.
L’Ensemble des bâtiments du palais construit originellement par Ali Tur, à savoir : corps principal, y compris les deux ailes latérales, les espaces extérieurs à l’ avant du bâtiment y compris les terrasses, emmarchements, bassin, mur de clôture et son entrée sont classés aux Monuments Historiques, depuis 1997.

le Lycée Gerville-Réache
Les façades et toitures des deux bâtiments d’entrée ; escalier et portail d’entrée dans la cour principale sont classés aux Monuments Historiques, depuis 1979.

le Palais de Justice
Ce monument fait partie d’ un projet urbain comprenant le palais de justice, le conseil général et le champ d’Arbaud. Exemple remarquable de l’architecture officielle des années 1930. Il a été construit en 1934 par Ali-Georges Tur, architecte du ministère des Colonies chargé de la reconstruction de nombreux édifices guadeloupéens à la suite du cyclone de septembre 1928. L’ édifice, qui conserve des éléments du mobilier conçu par Tur, est construit en béton armé suivant un axe diagonal est-ouest générant un traitement d’ angle très caractéristique. L’ensemble des bâtiments du palais de justice construit par Ali Tur, à savoir : Cour d’Appel ; Tribunal de Grande Instance, y compris le parvis d’ entrée et ses emmarchements, le patio et sa fontaine ; bâtiments du Parquet et bâtiments adjacents de part et d’ autre du porche, le long du boulevard Félix-Eboué sont classés aux Monuments Historiques, depuis 1997.

Boulevard Félix-Eboué.

la Maison Coquille ou maison Turlet
L’entrée, bâtiment principal, cours pavées, escalier, fontaine et jardin sont classés aux Monuments Historiques, depuis 1990.

la Maison Chapp
La maison est classée aux Monuments Historiques, depuis 1987.

Cours Nolivos

la Maison Liensol
La maison est classée aux Monuments Historiques, depuis 2002.

Rue de la République

l’ancien Pont sur le Galion
Le pont est classé aux Monuments Historiques, depuis 1979.

RN.1

Eglise de Notre-Dame du Mont Carmel
 » Il n’est pas exagéré de parler de « mystérieuse église » ! La construction du premier édifice a sans doute débuté autour des années 1635; il a changé de nom et subi beaucoup de profondes transformations au cours des trois siècles de son existence. Cependant est demeuré ferme et inamovible le seul terrain qui eut la joie d’accueillir le bâtiment primitif tel que nous le recevons sur les anciennes photos et qui font encore rêver bien des anciens!  »

Rue Victor Hugues
Tel. : 05.90.81.18.13
Fax. : 05.90.81.04.39
Site internet : Paroisse Notre-Dame du Mont Carmel