Du 11 au 23 octobre 2018 aura lieu la deuxième édition de l’Exposition Eclats d’Iles.

L’art guadeloupéen s’exposera une nouvelle fois à Paris mettant en lumière cinq artistes plasticiens de Guadeloupe.
C’est à la galerie 24Beaubourg que la Région Guadeloupe et Krystel Ann Production ont choisi de poursuivre l’aventure, pendant la FIAC (la Foire internationale d’art contemporain).

Cinq artistes d’exception

Venez découvrir 5 artistes d’exception dans une exposition pluridisciplinaire mélangeant peinture, graffiti, sculpture et vidéo.

Marielle PLAISIR

Artiste multi-média franco-caribéenne, elle utilise à la fois la peinture, le dessin, les installations monumentales et les performances, pour proposer les expériences visuelles intenses et raconter des histoires personnelles ou des récits historiques sur les Caraïbes. Elle trouve son inspiration dans le Quattrocento italien, et dans la littérature latine, caribéenne et américaine.

SHUCK ONE

Représentant de la première génération de graffeurs français, il fonde l’association Basalt, collectif de graffeurs parisiens dont la puissance créative et le dynamisme marquent la décennie. Au début des années 90, Shuck commence à privilégier la toile, et développe une abstraction profondément singulière qui reste en prise avec des préoccupations humaines et sociales.

Philippe THOMAREL

Artiste peintre, il travaille sur des thèmes récurrents comme les ponts, les chiens et les portraits. Son œuvre laisse souvent entrevoir
des paysages de Guadeloupe liés aux souvenirs de son enfance. « La peinture de Philippe Thomarel manifeste en fait une violence contenue, maîtrisée, une sensorialité juste, intelligente, à la mesure du tempérament de cet artiste et de ses préoccupations affectives et sociales ».

François PIQUET

Né en région parisienne, François Piquet arrive en Guadeloupe en 2000, où il développe sa production plastique. En 2007 il tresse sa première sculpture, monumentale, avec des lames de fer utilisées autrefois pour le cerclage des tonneaux de rhum. C’est une révélation. Depuis 2013, il axe sa production sur les espaces publics et sur les processus performatifs d’implication du public.

Jean-Marc HUNT

Né en France il grandit en banlieue, et fait ses marques dans le milieu du graffiti et du rap. Installé en Guadeloupe depuis quinze ans, il y inscrit une oeuvre à la facture néo-expressionniste urbaine. Son travail décrit une créolisation du monde à travers la mutation et l’expression du corps mêlé. Depuis 2005, il initie des projets fédérateurs en tant que commissaire d’exposition.

L’Exposition Éclats d’îles, en quelques mots

Un comité d’artistes guadeloupéens pour accompagner l’action régionale

Pour mener à bien cette action, la Région Guadeloupe a sollicité un comité d’artistes, bénéficiant ainsi de leur expertise. Ce comité est composé de Guy Gabon, Antoine Nabajoth, Jean-Marc Hunt, Richard-Viktor Sainsily-Cayol et Jorge Rovelas. L’Exposition d’artistes Guadeloupéens « Éclats d’îles » est ainsi une volonté forte de l’Exécutif régional d’installer cette démarche au sein d’un processus pérenne.
Ce rendez-vous artistique de portée internationale traduit le désir de renforcer les moyens donnés aux artistes afin qu’ils assurent le rayonnement de la créativité et du savoir-faire de l’Art « made in Guadeloupe ». Il s’agit également d’exporter l’excellence artistique en vue de la conquête des marchés nationaux et internationaux afin d’en faire une stratégie économique gagnante.
La politique régionale en matière d’art s’articule autour de l’aide à la diffusion, la création et l’éducation artistique. L’investissement en matériel et les acquisitions d’œuvres complètent le dispositif d’aide.
« Éclats d’Îles » a pour vocation de faire des artistes de Guadeloupe les ambassadeurs des talents de l’archipel. Ce cycle d’expositions présente l’expression d’un art insulaire à découvrir et partager par-delà les frontières.

La Région Guadeloupe, partenaire de son vivier artistique

La volonté de la Région est de mettre en lumière le talent de ses artistes, mais également de donner à voir l’essence des îles de Guadeloupe, terres dynamiques et créatrices en matière d’art contemporain.
Cette initiative s’intègre dans une politique publique qui a pour ambition la création d’un Centre d’art contemporain en Guadeloupe, ainsi qu’un renforcement des actions de médiation envers le public.

L’aide à la diffusion

L’aide à la diffusion est l’un des axes majeurs de la politique de valorisation de l’art et des artistes. Il s’agit de sensibiliser les publics et de contribuer à la valorisation de la créativité contemporaine en Guadeloupe, en donnant à voir la diversité des propositions artistiques.

Création /résidence

La Région accompagne les artistes Guadeloupéens, qu’ils soient installés sur le territoire ou à l’étranger afin de les soutenir dans le développement de leur activité tout en les incitant à développer des projets de médiation envers tous les publics.

Education artistique/médiation

Le volet médiation et éducation artistique n’est pas en reste. L’objectif est de faire accéder le grand public à l’art en donnant des éléments de lecture et de compréhension et ainsi éveiller la sensibilité du spectateur et son goût. Les œuvres des artistes pouvant se lire à la lumière d’un contexte.

Investissement en matériel

La politique régionale ne néglige pas l’aide en matière d’investissement en matériel des ateliers d’artistes car il s’agit également de former le public par le soutien des pratiques amateurs.

Acquisition d’œuvres

Le dernier axe, et non des moindres, est celui des acquisitions d’œuvres qui, avec la création du Centre d’art contemporain, se verront renforcées. L’objectif étant de constituer une collection d’œuvres de notre archipel afin de convaincre le public, s’il en était besoin, de notre jeune mais riche histoire en matière d’art contemporain.