Comme chaque année, nous sommes venus faire un tour à la Foire de Paris, pour vous rendre compte de notre visite de l’espace « Terre des Tropiques », vitrine de nos régions et de notre culture.

Cette année, nous avons décidé de venir arpenter l’espace « Terre des Tropiques » au début de la foire, le 1 Mai, afin de pouvoir comparer avec les années précédentes, où nous étions venus les derniers jours. Ces dernières années n’avaient pas suscité chez nous un réel emballement, ni émerveillement, tant sur le point de vue scénographique, que de l’organisation et du placement.

TERRE DES TROPIQUES, UNE OFFRE UNIQUE EN FRANCE BÉNÉFICIANT D’UNE AMBIANCE CONVIVIALE ET FESTIVE PROPICE À LA CONSOMMATION. UNE RÉELLE OPPORTUNITÉ DE RENCONTRER VOS FUTURS CLIENTS, DE VENDRE VOTRE DESTINATION ET DE TESTER VOS PRODUITS ET SERVICES AUPRÈS DU GRAND PUBLIC.

Texte de présentation du Hall terre de Tropiques aux exposants – Foire de Paris

Le constat est immuablement festif … mais réellement pas propice à la consommation !

Il y a bien une chose qui ne change pas à la Foire de Paris… le monde qui déambule dans les allées étroites de l’espace « Terre des Tropiques », qui font la queue pour un bokit à 5€ ou un sorbet à 3€, le manque de luminosité, la cacophonie ambiante des musiques parasites (cocktail musical mal tèt: on mélange 3/4 Kompa, 1/4 de zouk et de kizomba , un soupcon de biguine et de tambour , on secoue et c’est pas bon ) et, le néant abyssal de la scénographie.

Notre constat est encore cette année sans appel, ni rappel

Mise en scène fouillis

Cette année encore, on remarque d’emblée lorsque l’on passe les portes, que pratiquement aucune scénographie n’est mise en oeuvre pour mettre en valeur les Outre-mer ( … de même pour les régions de métropole, par ailleurs…), ni aucuns aménagements pour rendre agréable et faciliter l’accès aux visiteurs.

Il est pourtant simple et, peu onéreux de scénariser un hall destiné à accueillir les ambassadeurs des Tropiques, en un grand ensemble dédié à la promotion des cultures et de l’artisanat. Il;aurait fallut pour cela former de petits ensembles structurés qui auraient facilité les échanges et la découverte. De plus, en aménageant les allées de façon à les rendre plus larges et plus lumineuses, cela aurait permis de fluidifier la circulation des visiteurs, ce qui aurait détendu les visiteurs et, permis plus de ventes en retour pour les exposants.
Sans la remarque admirative d’un exposant Martiniquais, nous n’aurions pas remarqué que la région Guadeloupe avait quand même essayé de mettre en scène les stands des exposants Guadeloupéens, en appliquant un code couleurs commun, avec lambrequins stylisés surmontés de grands panneaux bleus, enseignes des exposants… Mais cela aurait pu passer presque inaperçu, tant les allées sont étroites et le hall mal éclairé.

Ces petits points d’aménagements et de scénographie, non négligeables, sont déjà mis en place dans les supermarchés (Hé oui ces petites foires)  qui ont compris qu’un client détendu dans un environnement propice, est un client qui consomme… beaucoup

Bref, nous sommes encore et toujours consternés de voir un formidable potentiel commercial et promotionnel de la culture des Outre-mer négligé.

An ti siwo 50cl 20€…

Il est à noter également que nos chers ambassadeurs, artisans de la promotion culturelle et des bons produits, mettent également un point d’honneur à rendre des produits, au péyi abordable et bon marchés, hors de prix. En effet, ils ont une fâcheuse tendance à faire augmenter leurs prix. Sirops et autres douceurs à leurs arrivées à la foire, voient leurs prix passer du simple au triple voir au quintuple… peut-être l’effet du changement de températures ou, des stands toujours trop chers…

Chanteur où t’es ?…

La promotion musicale, mise en valeur par la scène du hall des Tropiques a été reléguée au fond de la salle (oui, oui au fond du hall à gauche.. après c’est le mur), comme un accessoire dont on ne sait quoi faire; au lieu d’en faire le point central qui fédère les Tropiques.

Encore un peu et nous passions devant sans en remarquer la présence…

Quelques rencontres…

Cette visite fut néanmoins ponctuée de sympathiques rencontres et, quelques découvertes intéressantes.


Dans la « zone Martinique » – difficile à délimiter contrairement à la zone Guadeloupe  – sur le stand des Edition Madinina, nous avons revu avec plaisir Jean-Charles Pamphile qui dédicaçait ses ouvrages. 
Nous avons pu échanger avec lui quelques mots sur ses ouvrages et ses actualités.

 

 

 

 

Dans la « zone Guadeloupe », le stand de la Grivelière (Vieux-Habitants), producteur d’un des meilleurs café bonificateur du monde, fait le plein de visiteurs intéressés. Le stand de la Distillerie Bielle n’est pas en reste , les connaisseurs se pressent pour déguster ses rhums. Un petit clin d’oeil à HPA et ses huiles miraculeuses et à Cur’Caraïbes pour ses sirops.


Coté radio, Espace FM fait le show avec ses émissions en directe de la foire, sans les artistes, les gens passent sans trop prêter attentions aux journalistes.

 

 

 

 


Comme chaque années les stands des exposants des Îles de Guadeloupe et de la Martinique, ont drainé de nombreux visiteurs amateurs de Bokits et de sorbets coco, accros aux jeux concours, espérant gagner un voyage vers nos îles, pour le sable, la mer bleu et le rhum, sans toujours en saisir l’histoire qui a façonné nos îles, ni en apprécier la richesse culturelle, qui a tant à offrir à la diversité musicale française.