Les 4 et 5 Mars, le Salon anticolonial 2017 a mit à l’honneur lors d’une des conférences organisées à la Bellevilloise à Paris, les événements volontairement oubliée par la République : le mai 1967 en Guadeloupe.

Ces événements méconnus en France et surtout en Guadeloupe, où des policiers français ont tiré sur des grévistes guadeloupéens, faisant plusieurs centaines de morts. Suite à cette action violente et ses conséquences, il n’y a eu aucun bilan officiellement sérieux mis en place par l’état jusqu’à ce jour.

On ne peut que remarquer que ce manque de bilan constitue un des symptômes que la République, qui n’assume pas, voir fait disparaître consciemment ou/et inconsciemment tout événement pouvant ternir davantage son image. Le fait qu’elle ne soit pas inscrite de manière implicite dans les manuels scolaires et ,même pas évoqué oralement en classe constituent en partie, des indices révélateurs, que le climat social et économique dans les années 1960, en Guadeloupe n’est pas du tout « démocratique ».

Cependant, il y a de plus en plus de militants et d’historiens pallient au manquement de la France sur ces événements qui étaient présents physiquement et, virtuellement lors de cette conférence :

Elie Domota, syndicaliste LKP et secrétaire général de l’Union général des travailleurs de Guadeloupe.
Luc Reinette, indépendantiste guadeloupéen et ancien membre de l’Alliance Révolutionnaire Caribéenne.
François Xavier Guillerme, journaliste ayant publié un livre sur cette thématique avec Xavier-Marie Bonnot, « Le sang des Nègres », Editions Galaade.