Mardi 7 janvier 2003

Mon cher José

C’est comme si nous ne nous étions pas quittés depuis que nous sommes rentrés de Paris. Mais au lieu de me laisser gagner par la mélancolie des Noëls et des jours de l’an dans la solitude, j’ai gagné en réconfort de rester en liaison avec l’ami qui m’est toujours apparu comme un exemple.
Tu voudras bien admettre que pour moi l’échange de vœux et l’envoie de souhaits ne soient pas du tout ce qu’il y a de plus banal et accepte ceux que je forme et t’adresse pour que l’année qui commence soit particulièrement favorable à ta santé, à ton œuvre d’artiste et d’écrivain, à tes projets, au bien être de ta famille.
Mon fils Francis se réjouit dans la perspective que nous allons nous retrouver cet été à Ouessant. Comme entre-temps tu serras venu à Générargues, j’aurai choisi deux poèmes d’Anthony Lhéritier, que je te demanderai de dire.

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Joseph Zobel

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